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LA FLECHE

 

3 commentaires:

  1. Le "mai" de Saint-Léonard est une tradition païenne désormais associée à la fête patronale de St-Léonard, qui se déroule chaque année le premier dimanche du mois de mai.
    Le "mai" est constitué de deux arbres: l'un, déraciné, qui est fiché en terre; l'autre, coupé, qui est fixé au premier par une enture (assemblage par entailles de deux pièces de bois mises bout à bout) et par des lianes prélevées en février.
    On enlève le "mai" de l'année précédente que l'on remplace par le nouveau, après que les jeunes du village l'aient promené dans les rues du village et après la bénédiction du curé lors de la messe célébrant le saint patron.

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  2. THE ARROW.- This tree is called "le Mai de Saint-Léonard", because it is planted each year on the first Sunday of May, to celebrate the patron saint. It comes from an old pagan tradition.
    The "Mai" is in fact made up of two different trees, the first one outrooted and planted again; the second one, chopped down, attached to the other by a lashing and by lianas.
    Each year, the "Mai" replaces its one-year-old predecessor after the young villagers have walked it around and after the priest benediction.

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  3. Proche de la Normandie, sur les hauteurs dominant Aumale, le village de Gauville célèbre une tradition plus que deux fois millénaire.
    Chaque année, à la veille du premier ou deuxième dimanche de mai, les jeunes du village déracinent un conifère et en coupent un autre. Ils leur enlèvent toutes les branches, hormis la touffe sommitale de l'un deux, symbole de verdeur et de puissance de vie.
    Après un banquet, les jeunes promènent en cortège l'arbre déraciné dans toutes les rues. Puis, à côté de l'église, ils assemblent l'un sur l'autre les deux conifères. La ligature se fait par quatre chevilles de chênes entourées d'archèles, des baguettes de noisetiers coupées à la montée de sève et en déclin de lune. La levée laborieuse du fût s'effectue à l'aide d'échelles servant de tréteaux placés d'abord sous la cîme puis de plus en plus près de la base. Enfin, quand le tronc est vertical, ils utilisent des cordes pour l'amarer.
    Le tour d'adresse terminé, la population fait trois fois le tour de l'arbre et de l'église, répétition d'un lointain rite religieux celtique pour s'assurer de la fécondité de la terre et des hommes.

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